Indépendamment de ses beautés naturelles, qui sont disséminées dans tous les coins du pays, l'Algérie possède encore des souvenirs archéologiques d'un intérêt de tout premier ordre. Cette terre d'Islam a connu, à travers les âges, les dominations les plus diverses et elle a conservé, de chacune d'elles, des traces ineffaçables.
Elle est comme le Conservatoire des civilisations disparues. Ces dominations si diverses ont laissé, sur le sol algérien, des traces ineffaçables, qui se juxtaposent ou s'entremêlent, à la grande joie des voyageurs, des touristes et des érudits. On y peut donc admirer les restes grandioses de la civilisation romaine, les tombeaux ou mausolées témoins de la domination berbère et les monuments de l'art musulman
Timgad est une ville du Nord-Est de l'Algérie située dans la wilaya de Batna dans les Aurès, surtout connue pour les vestiges de la ville romaine de Thamugadi à côté de laquelle elle est fondée. C'est un site archéologique de premier plan. La ville romaine, qui portait le nom de Thamugadi (colonia Marciana Traiana Thamugadi) dans l'Antiquité, a été fondée par l'empereur Trajan en 100 et dotée du statut de colonie. Il s'agit de la dernière colonie de déduction en Afrique romaine.
Les thermes romains étaient un des lieux essentiels de la vie quotidienne dans l'empire romain, un symbole et un facteur de romanisation
Le capitole, qui abritait la triade religieuse essentielle de la religion romaine traditionnelle.
Le forum et le théâtre de Timgad sont situés au coeur du quadrilatère de la ville originelle, où ils occupent plusieurs des îlots définis par la trame des rues orthogonales.
Bâtie avec ses temples, ses thermes, son forum et son grand théâtre, la ville, initialement d'une superficie de 12 hectares, finit par en occuper plus d'une cinquantaine. La ville, au vu de son état de conservation et du fait qu'on la considérait comme typique de la ville romaine, a été classée au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1982.
Arc de triomphe du TrojanTombe à Timgad: La stèle porte le portrait en pied de la défunte nommée Caecilia et une courte épitaphe ; elle surplombe une mensa (table) où est représenté un repas funéraire.
Djemila (ou encore Djamila) (de l'arabe « la belle » et située dans la wilaya de Sétif ) abrite les vestiges de l'antique Cuicul, cité romaine, classée patrimoine mondial par l'UNESCO.
Bâtie sur un sol accidenté, Djemila est l'une des plus importantes cités romaine dès la fin du IIème siècle après JC, sous le règne de l'Empereur Nerva (96-98). A l'instar des autres colonies africaines révélées à la postérité par des fouilles de l'époque coloniale (1910-1957), Cuicul se caractérise par une relative cohésion chronologique et monumentale aussi révélatrice que variée, du moins après les nombreuses restaurations, ainsi que par un faste ostentatoire, décelable sur les mosaïques et les textes épigraphiques.
Toilettes publiques romainesTipaza a le charme que confère la proximité de la montagne et de la mer. Bien abritée par le Chenoua, cette ville-port, fut un site idéal, choisi par les Phéniciens sur la route des Colonnes d’Hercule (Gibraltar), pour établir un de leurs fameux comptoirs. Les vestiges de l’époque démontrent l’importance de Tipaza qui connut un essor remarquable sous le règne du souverain numide Juba II.
Adrar Tipaza devint le prolongement de Césarée, et il y fut créé un véritable foyer d'’art et de Culture grécolatine, où fleurirent aussi des éléments de la culture numide. Au 1ersiècle de notre ère, sous le principat de Claudius, Tipaza devint colonie latine, pour se transformer, au IIe siècle, en colonie romaine et s’agrandir vers l’ouest au dèpens d’une ancienne nécropole. La muraille qui entourait la ville était longue de plus de 2 km.
Situé à une dizaine de kilomètres à l'est de Tipaza, sur un promontoire dominant d'un côté la mer et de l'autre côté la plaine de la Mitidja, ce monument funéraire a été édifié en hommage à une impératrice d'origine romaine qui a su se faire aimer de ses sujets Berbères. Cette illustre souveraine avait pour nom: Séléné Cléopâtre ;elle était l'auguste épouse de Juba II, empereur de la Maurétanie Césaréenne dont la capitale était précisément Césarée, c'est-à-dire Cherchell.
Quant au pendant de cet édifice somptueux, celui dédié à l'empereur JUBA II ; il se trouve à Medracen, dans le Constantinois, très précisément près de la ville de Guelma. Ce témoin d'un passé prestigieux nous invite à remonter le cours de l'Histoire, et même de la géographie, pour mieux nous faire découvrir, mieux connaître et sans doute aimer le langage ou le message de ces vieilles pierres.
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